. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e

.

LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING

. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
LES CORRESPONDANTS
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LA REGION
VISITES VIRTUELLES
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... s o r t i e
/ LES EXPOS

 

 

 La vie de Sarah

 

 Photo © Denis Brisset
 

Par Jean-Louis Rosenbaum

 

Là, on dirait que Judith Bartolani a voulu, seule, frapper un grand coup. Coup de maître. C’était très important, c’était même vital. On dirait qu’elle a voyagé, qu’elle a cherché et qu’elle a trouvé. Jusqu’au 18 novembre, on peut voir aux Ateliers d’Artistes de la Ville de Marseille sa première exposition personnelle. Jusqu’ici elle était souvent associée à d’autres artistes, surtout à Claude Caillol.

 

On le sait: le mieux ici serait de les décrire mais allez vous-même regarder ces pièces. Vous pouvez connaître ou ignorer le projet de Judith Bartolani, peu importe, la réalisation est là, singulière, innovante et (trop) puissante. (On est à Marseille, non ?) Au départ (et au centre), il y a un grand agenda qu’on lui offre et qu’elle va, au fil du temps, enluminer de dessins et d’écritures. Le résultat : un livre « Les funérailles de Sarah » en référence à l’histoire effroyable d’une jeune fille juive, à la mort de toutes ces jeunes filles qui n’ont pas eu de funérailles. Le deuil.

 

Boulevard Boisson, le livre est fixé sur une table. Avec deux chaises de part et d’autre, ce sont les principaux éléments - entourés d’arabesques de mots en fil de fer - d’une des deux sculptures exposées. Dans une pièce contiguë, sont projetées sur deux écrans les pages de ce livre somptueux. La musique est de Phil Glass. Une troisième salle et une autre sculpture, « Margarete Sulamith », grande dans tous les sens du terme (photo). Dimensions : 150 X 600 X 500cm. Vous savez, c’est le genre d’œuvres dont on dit que c’est une pièce de musée (quelle autre destination finale?). Sur elle aussi, il y a des mots et des « cheveux » blonds et bruns. Technique : résine époxy/ fibres de kevlar/ fibres de carbone et polyester/ pastels gras et fils de fer. Au fait… il semblerait qu’on peut aujourd’hui encore écrire des poèmes (ou faire une sculpture).

 

 

Ateliers d’Artistes de la Ville de Marseille

 11-19 boulevard Boisson - Marseille IVeme

Tél : O4 91 85 42 78
du mardi au samedi de 14H à 18H ou sur RDV


 

Retour aux expos