Ca
ira mieux demain
De
notre correspondant Julien
Une
histoire d'achat de plastique provoque une
rencontre dans un magasin de bricolage entre deux
femmes provenant de milieux différents. Cette
rencontre se transforme en relation forcée pour
l'une, tandis que l'autre pense avoir trouvé une
vraie amie et est bien décidée à la garder. Le
mari de la première est psychanalyste et pense
que sa femme est poursuivie par une malade
obsessionnelle.
L'héritage
d'une commode chez une jeune parisienne dont
l'appartement est trop petit est le début d'une
zizanie qui va emporter plusieurs personnes. En
effet Elisabeth veut stocker dans une cave sa
commode, préalablement enrobée de plastique,
selon les conseils de son amie. Un autre ami,
rencontré dans le magasin de bricolage, lui déconseille
la manœuvre. Babeth rencontre alors une femme qui
voulait faire la même chose et lui déconseille
à son tour. Une relation s'établit entre les
deux femmes. Sophie, la deuxième femme, ne veut
pas de cette relation mais Elisabeth décidément
envahissante ne lui laisse pas le choix. C'est
ainsi qu'elle décide d'offrir à sa nouvelle amie
la commode, Sophie veut la payer pour ne pas avoir
de comptes à rendre mais il n'en est rien. Elle
est de plus en plus envahissante mais Sophie
change d'opinions sur elle en découvrant une
vielle lettre sentimentale dans la commode.
Dans
ce film, les rencontre dues au hasard de la vie
sont perçues comme des malédictions qui vous
poursuivent comme Elizabeth suit Sophie. La
zizanie arrive par les femmes, l'action dans ce
film est menée par la communauté féminine et
les hommes sont passifs. Les acteurs de cette
histoire sont pessimistes, à travers leur côté
grave on perçoit le léger qui prêtent souvent
à rire.
Voir ce film fait passer un bon moment il n'a pas
d'autres prétentions, c'est un film qui se veut léger
et agréable et on peut dire que c'est plutôt réussi.
Film
français, Comédie dramatique (2000).
Durée :
01h 29mn.
Avec
Nathalie Baye, Jeanne Balibar,
Jean-Pierre Darroussin, Isabelle Carre, Didier Bezace
Réalisé
par
Jeanne Labrune
Film
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