La
machine à explorer le temps
De
notre correspondant Julien
En
1899, à New York, Alexander (Guy Pearce)
est un brillant physicien. Il courtise la belle
Emma dont il est fou amoureux. Il décide de lui
offrir une bague de fiançailles lors d'une soirée
dans Central Park. Un voleur tente de dévaliser
le couple mais l'affaire tourne mal. Un coup de
feu atteint la belle et Alexander assiste à ses
derniers moments de vie. Persuadé de pouvoir
changer cette fatalité, le physicien se lance
dans l'élaboration d'une machine à explorer le
temps afin de changer le passé. Son voyage l'emmènera
finalement dans le futur.
La
science fiction rime souvent avec navet et gros
budget. Ce film semble être l'exception des
superproductions américaines qui ne pensent
qu'aux recettes en oubliant parfois le spectateur.
Le délicat thème proposé par le descendant d' H.G
Wells connaît un traitement convenable qui
garde l'esprit de " The time machine
" de 1960. Une américanisation certaine qui
passe l'action de Londres à New York.
Ce
divertissement rythmé garde son goût exotique
qui propulse le spectateur dans le futur avec un
degré de réalisme satisfaisant.
Les effets spéciaux
et les créatures maîtrisés par Stan Winston
rappellent ses créations comme le Predator ou
Jurassic Park. Un romantisme de la
civilisation passée, procédé utilisé dans La
planète des singes, tient une part prépondérante
dans l'histoire. Peu de déceptions pour un film
de science fiction.
Jeremy
Irons aura une présence importante même s'il
reste peu reconnaissable, fantastique oblige. La
chanteuse de RnB Samantha Mumba était du
film. La production ne s'appuie pas sur le star
system habituel pour vendre son film qui en
ressort grandi. Les investissements importants
sont au niveau artistique du film. Encore faut-il
aimer le genre !
Avec :
Guy Pearce, Samantha Mumba, Jeremy Irons, Orlando
Jones
Réalisation
: Simon Wells, Gore Verbinsky
Film
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