Tempête sur Avoriaz
Jeudi 15
janvier 2004
De notre envoyé
spécial Julien Smati
Comme chaque début d’année au mois de janvier, la station de ski
d’Avoriaz accueille de nombreux et renommés marins navigateurs.
L’occasion idéale pour ces derniers de faire la fête loin des impératifs
de course au large et aux sponsors. Il ne manquait que Georges Pernoud
pour se croire dans Thalassa.
Ce rendez-vous
annuel prend de l’essor à chaque édition et se prépare bientôt à fêter
son quart de siècle. Un événement géré par Daniel Charrié (Ski
Shop Avoriaz) et largement relayé par l’Office du Tourisme
d’Avoriaz et son directeur Stéphane Lerendu.
Charles-Edouard Aubry, dit Charlot, apporta un sérieux coup
de main à la préparation de l’événement avec sa société de communication
onestlàpourça. Un nom bien porté et un résultat terrain
indéniable. Ce dernier, habitué de la station, a même tenu le micro de
la radio locale pour le poste d’animateur.
Une semaine
montagnarde pour les marins et une semaine marine pour les skieurs de la
station. L’événement ne se voulait aucunement privé et prônait une large
ouverture au public. Ainsi l’Office du Tourisme recevait une exposition
sur le modélisme marin du XVIIIéme siècle et une exposition sur les
barques du lac Léman. Une soirée, ouverte à tous, était organisée avec
une liaison directe avec le skipper
Jean Luc Van den
Hede
à bord de son navire Adrien pendant sa tentative de record de
tour du monde à l’envers. Ce dernier se trouvait au large de l’Australie
et le public a pu suivre sa progression en directe sur écran géant. Un
dialogue fût établi entre le navigateur à l’autre bout du globe et
Catherine
Chabaud
accompagnée de
Marc Guillemot
(2éme à la Route du Rhum 2002). La soirée s’est alors poursuivie
par la diffusion inédite du film sur la Route du Rhum 2002…
La surprise venait
peut être d’Isabelle Autissier qui ne savait pas skier à son
arrivée. Elle ne mit pas longtemps pour s’y mettre, réussissant même
l’épreuve de slalom ! Cette semaine de ski se trouvait défavorisée par
une météo rude. Les conditions de la descente aux flambeaux auraient pu
effrayer n’importe quel skieur. Neige, vent, froid glacial et brouillard
n’avaient pas eu raison de nos marins. Ces derniers, habitués aux
tempêtes et conditions extrêmes, n’ont rien trouvé à redire. Bien au
contraire, le temps semblait leur convenir. Un des marins avait même
sollicité un snowboard, après une journée d’initiation, pour cette
descente particulière.
Un break était organisé sur le parcours de la
descente dans un restaurant des pistes exceptionnellement ouvert de
nuit. La fondue aux champignons récolta beaucoup de succès presque
autant que le concours de sniffette d’alcool par le nez
(photo ci-dessus).
Selon les dires des participants, les résultats provoquaient des
douleurs aux poumons. A déconseiller fortement !
La
projection diapos, c’est maintenant !
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