J’ai testé pour vous…
Par Céline Albertini
Lorsqu’on vous appelle pour aller
applaudir le one man show Franck
Dubosc en guest et même la
possibilité de le rencontrer en back
stage… jusque là, plutôt cool comme
plan. Mais quand Franck veut carrément dîner
avec vous après le spectacle, ça
devient un plan people…
Bien entendu, on ne décline pas l’invitation ! Jeudi soir
arrive vite, nous voilà parties (Clara,
Sophie et moi) pour Sanary,
direction le Théâtre de Galice. Il y a
du monde, visiblement, la salle
affiche complet. On a déjà notre
petite idée du spectacle, de
l’individu aussi… moins de ce qui nous
attend après. Sentiment soudain d’être
privilégiées car même si on a un peu
l’habitude de côtoyer des gens du
show-biz, ça reste assez excitant. Ca
démarre plutôt bien, nous sommes au 2ème
rang… que voulez vous, c’est ça être
amies des stars ! Après avoir assisté
à une prestation - on peut le dire -
éblouissante, nous sommes déjà
conquises par le personnage qui semble
déborder d’énergie et c’est peu de le
dire, habité véritablement d’un humour
dévastateur…
Une dernière salve d’applaudissement et soudain, un
technicien s’approche, nous donne
d’emblée des pass sans même vérifier
plus avant notre identité… Sommes-nous
repérables à ce point ? On se retrouve
finalement dans les coulisses guidées
par un certain Pistache
(ci-dessus), chauffeur et garde du
corps de Franck Dubosc… On rit
comme des collégiennes excitées un
soir de boum… accueil simple et
chaleureux, normal nous sommes
chaudement recommandées, il fait comme
s’il nous connaissait déjà. On adore
d’emblée l’attitude courtoise et
presque timide si diamétralement
opposée au personnage interprété sur
scène… Galant, il nous demande où nous
avons envie d’aller dîner, s’excuse
d’emblée de l’attente que nous allons
avoir à subir car il a sa séance
d’autographes à laquelle il ne peut
pas déroger. Minuit, nous partons
enfin, direction Hyères, pour aller
dîner au Night, en comité
restreint puisque nous sommes seules
avec lui et Pistache.
Il aime le rosé bien frais comme nous et semble être à
l’aise, comme nous aussi. La
conversation est d’emblée centrée sur
lui, sa vie de célébrité, sa tournée,
les publics qu’il a aimés et ceux
qu’il appréhende un peu… Bien sûr,
celui de Marseille qu’il rencontre au
Dôme le samedi suivant, l’intimide par
sa réputation bouillonnante et
indisciplinée. Et là, on prend un
plaisir inouï à abonder dans son sens,
en bonnes marseillaises qui se
respectent, pour lui mettre un peu la
pression… mais on se rattrape ensuite
en lui donnant quelques tuyaux sur le
vrai parler marseillais, sur le sens
de l’expression « je crains dégun »…
on lui apprend même les paroles de la
chanson d’Aïoli (qui sont
toulonnais mais bon…) « un p’tit 51
fait de mal à dégun » Il a vraiment
l’air content, nous improvise même une
esquisse de sketch avec nos mots
marseillais… On est mortes de rire…
Puis on parle du scénario qu’il est
entrain de co-écrire avec Fabien
Otoniente, le réalisateur de
« Jet-set » et « People » entre
autres, sur l’univers du camping…
projet de film avec des acteurs
sublimissimes tels que Gérard
Lanvin et Mathilde Seigner.
Le regretté Jacques Villeret
devait avoir un des rôles principaux,
Franck et Fabien pensent désormais à
Philippe Noiret ou bien
Claude Brasseur… rien n’est encore
décidé. Franck Dubosc acteur, connaît
si bien les campeurs et leurs
différents genres qu’il va pouvoir
s’en donner à cœur joie ! On attend ça
avec impatience… De la caricature à
outrance, c’est tout ce qu’on demande.
NB Cette soirée était tellement sympa qu’on a remis le
couvert tous ensemble chez BO à
Marseille (ci-dessus), après son passage au Dôme.
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